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Contrats chinois, pierre d'achoppement entre la RDC et le FMI

Radio Okapi - 1 juillet 2008

Un nouvel accord entre le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ne peut être envisagé avant 6 mois. Une des conclusions d'une visite de deux semaines à Kinshasa d'une délégation de cette institution.
Un nouvel accord entre le gouvernement congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ne peut être envisagé avant 6 mois. Une des conclusions d'une visite de deux semaines à Kinshasa d'une délégation de cette institution.

Les contrats chinois avec le gouvernement de la RDC justifient la position du FMI. Cet organisme veut d'abord connaître les impacts que ces contrats peuvent réellement avoir sur l'économie congolaise. Le FMI comme la Banque mondiale craignent en particulier que ces contrats n'aggravent la dette de la RDC pendant que ce pays est engagé dans un processus de réduction du volume de cette dette.

Faut-il dire que la RDC s'endette en signant une collaboration avec les entreprises chinoises ? L'Etat congolais n'est pas emprunteur, dit le gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Le FMI n'est pas rassuré pour autant. Pour cette institution, la garantie que donne le gouvernement de la RDC aux entreprises chinoises peut pousser à considérer qu'il s'agit d'une dette de l'Etat.

Pour Xavier Marret, représentant du FMI à Kinshasa, les prochaines études aideront à clarifier l'apport chinois en RDC. « Les dernières études de faisabilité du projet minier qui devrenait être finalisées prochainement, et qui devraient donc permettre d'apporter des éléments complémentaires au dossier, devraient donc nous aider de mieux évaluer les impacts de ces projets sur la dette ».

Les mines en particulier soutiennent l'économie congolaise à côté de la construction et des télécommunications. Cette croissance économique pourrait passer de 8 a 10 %. Et la construction des infrastructures aidera à augmenter cette croissance. Jean Claude Masangu, gouverneur de la Banque centrale du Congo, estime alors que les études de faisabilité ne sont pas un frein à la poursuite des travaux chinois. « Cela n'empêche pas que les projets de reconstruction de routes ne puissent pas débuter. Les engins sont là, sur le terrain, il y a des travaux qui ont déjà débuté », a-t-il laissé entendre.

Le montant déjà apporté par les entreprises chinoises se chiffre, pour l'instant, à 350 millions USD. Et, la dette de la RDC, elle, est estimée à 11 milliards et demi USD. C'est donc, dans 6 mois, que l'on saura si le mariage FMI-RDC tient.




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