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Amnesty international demande l'arrestation de Bosco Ntaganda

Le Potentiel - 11 mai 2009
Bosco Ntaganda
Bosco Ntaganda

Au moment où le CNDP se concerte avec le gouvernement pour évaluer le progrès réalisé par les Accords de paix de Goma, Amnesty international relance le dossier Bosco Ntaganda, chef d’état-major de l’ancien mouvement militaro-politique. Cette ONG demande son arrestation et son transfèrement à la CPI.

Dans une lettre ouverte adressée au président Joseph Kabila, Amnesty international demande l’arrestation et le transfèrement à la Cour pénale internationale (CPI) de Bosco Ntaganda, recherché par cette institution judiciaire internationale pour enrôlement d’enfants. Mais, pour le gouvernement, la priorité c’est d’abord la pacification en cours au Nord-Kivu avec le concours de la personne recherchée, rapporte radiookapi.net.

«Il est très préoccupant pour Amnesty international de constater qu’au lieu de remplir ses obligations en vertu du Statut de Rome en arrêtant Bosco Ntaganda, votre gouvernement ait donné à Bosco Ntaganda une position de commandement au sein de l’armée », écrit Irène Khan, secrétaire générale de cette ONG. de défense des droits de l’homme

Avant de noter : « La nomination à des niveaux élevés dans l’armée nationale de nombreuses personnes, y compris Bosco Ntaganda, qui sont accusées d’avoir commis des crimes de guerre et d’autres graves infractions aux droits de l’Homme est inacceptable ».

Le gouvernement fixe l’opinion

«Qu’on nous laisse tranquille, nous savons quand nous pouvons ouvrir le dossier Bosco Ntaganda », a confié le samedi 9 mai 2009 aux journalistes, le ministre congolais en charge de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga. Il répondait ainsi aux préoccupations de la presse qui voulait s’enquérir de l’état d’avancement de ce dossier suite à la pression faite par Amnesty International.

Lambert Mende a condamné cette pression qu’il qualifie d’immixtion dans les affaires qui relèvent du gouvernement de la RDC et cette espèce de mépris dont font preuve certaines d’entre elles vis-à-vis de notre pays.

« Nous avons beaucoup de respect pour Amnesty International et non pour Human rights watch dont les membres sont des propagandistes des officines obscures qui travaillent pour celles-ci », a-t-il notamment dit avant de souligner que pour le gouvernement congolais, la pacification de la province du Nord-Kivu et celle du Sud-Kivu est une priorité actuellement par rapport au dossier «Ntaganda».




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