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Katanga: ouverture d'un procès pour crimes de guerre

MISNA - 13 décembre 2006 10:36

Anvil Mining Congo Le procès contre neuf militaires de l'armée et trois employés étrangers d'une compagnie minière australienne, accusés de "crimes de guerre" et "complicité" pour des délits commis en octobre 2004 au Katanga, dans le sud-est du pays, a débuté hier devant la haute cour martiale de Lubumbashi.

Seuls sept soldats (deux autres ont fui à l'étranger) étaient présents dans la salle du tribunal tandis que les employés de la société Anvil Mining ne se sont pas présentés devant les juges. Le chefs d'accusation comprennent notamment l'exécution sommaire de 26 civils, des saccages, des viols et arrestations arbitraires commis durant une révolte à Kilwa.

Les trois étrangers - deux sud-africains et un canadien - travaillent pour une société titulaire d'une concession minière près de la ville de Kilwa: selon le Parquet militaire, ils auraient "facilité" les violences, en "omettant volontairement de retirer les véhicules mis à disposition de l'armée" durant la répression des protestations.

L'audience a été renvoyée à jeudi prochain sur demande des avocats de la défense qui souhaitent avoir plus de temps à disposition pour examiner les fascicules. D'après des témoignages recueillis, plusieurs organisations de défense des droits de l'homme avaient établi un bilan d'environ 70 victimes.

Le Katanga est une des zones du continent les plus riches en cuivre et une grande partie de ses mines a été cédée à des sociétés étrangères avec des concessions qualifiés de "pactes léonins", qui de fait assurent des gains énormes aux étrangers et de maigres revenus à l'État et aux populations locales.




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