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Rapport sur le développement humain 2010: analyse des tendances sur les 40 dernières années

PNUD - 6 novembre 2010
PNUD

La majorité des pays en développement ont réalisé, au cours des quelques dernières décennies, des progrès spectaculaires et pourtant souvent sous-estimés dans les domaines de la santé, de l’éducation et du niveau de vie. Un grand nombre des pays les plus pauvres ont enregistré les gains les plus importants, constat issu d’une nouvelle analyse détaillée des tendances à long terme de l’indice de développement humain (IDH) dans le Rapport sur le développement humain 2010, publié ce jour.

D’importantes variations se dégagent néanmoins des tendances et le Rapport sur le développement humain 2010 révèle une perte de terrain pour certains pays depuis 1970. L’édition du 20e anniversaire du Rapport présente trois nouveaux indices
et documente des inégalités béantes tant à l’intérieur des pays que d’un pays à l’autre, de profondes disparités entre hommes et femmes sur un large éventail d’indicateurs du développement, et la prévalence de l’extrême pauvreté multidimensionnelle en Asie du Sud eten Afrique subsaharienne.

Les Rapports sur le développement humain, commandités chaque année par
le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) depuis 1990, sont éditorialement indépendants du PNUD.

Le Rapport 2010, intitulé La vraie richesse des nations : Les chemins du développement humain, a été lancé aujourd’hui par le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, l’administrateur du PNUD Helen Clark et le prix Nobel Amartya Sen. Ce dernier a participé à la mise au point de l’IDH pour le premier Rapport sur le développement humain en 1990 en collaboration avec Mahbub ul Haq, économiste fondateur de la série, aujourd’hui disparu. Les Rapports sur le développement humain et l’IDH ont remis en question les mesures purement économiques de la réussite nationale et aidé à poser les bases conceptuelles des Objectifs du Millénaire pour le développement de l’ONU, exigeant un suivi mondial régulier des progrès accomplis en matière de santé, d’éducation et de niveaux de vie globaux.

« Les Rapports sur le développement humain ont changé notre façon d’observer le monde », a déclaré Ban Ki-moon aujourd’hui. « Nous avons appris que bien que la croissance économique compte pour beaucoup, le plus important est d’utiliser le revenu national pour donner à tous une chance de vivre une
vie plus longue, plus saine et plus productive ».

Le premier Rapport sur le développement humain présentait son IDH novateur et analysait les décennies antérieures d’indicateurs de développement pour conclure que « le rapport entre croissance économique et développement humain n’est nullement auto-matique ». L’examen rigoureux des tendances à plus long terme dans le Rapport de 2010 — remontant aux indicateurs de l’IDH de 1970 pour la majorité des pays — révèle l’absence de corrélation constante entre performance économique nationale et réussite dans les dimensions non monétaires de l’IDH que sont la santé et l’éducation.

« Le Rapport indique que, dans l’ensemble, les populations sont aujourd’hui en meilleure santé, plus riches et mieux éduquées qu’auparavant », remarque Helen Clark. « Bien que toutes les tendances ne soient pas positives, les pays ont maintes mesures à leur disposition pour améliorer les vies de leurs populations, même dans des conditions défavorables. De tels progrès requièrent une direction courageuse au niveau local, ainsi que l’engagement continu de la communauté internationale. »

Dans l’ensemble, comme l’indique l’analyse que donne le Rapport des pays sur lesquels nous disposons de données complètes depuis 40 ans, l’espérance de vie a augmenté de 59 ans en 1970 à 70 ans en 2010, la scolarisation est en hausse d’à peine 55 pour cent de tous les enfants d’âge primaire et secondaire à 70 pour cent, et le PIB par habitant a doublé pour dépasser les 10 000 dollars. Ce progrès est commun aux populations de toutes les régions, bien qu’à différents degrés. L’espérance de vie, par exemple, a augmenté de 18 ans dans les États arabes
entre 1970 et 2010, comparé à huit ans en Afrique subsaharienne. Les 135 pays étudiés représentent 92 pour cent de la population mondiale.

« Nos résultats confirment, appuyés par les nouvelles données et analyses, deux postulats de départ du Rapport sur le développement humain : le développement humain se distingue de la croissance économique, et des progrès importants sont possibles même sans croissance rapide », explique Jeni Klugman, auteur principal. « Ce travail nous a également ouvert de nouvelles perspectives sur les pays les plus performants, ainsi que sur les variations des formes et voies du progrès ».

Les « 10 pays les plus performants » mis en évidence dans le Rapport 2010 – ceux qui, parmi les 135, ont le plus progressé en termes d’IDH au cours des 40 dernières années – avaient à leur tête l’Oman qui, au fil des décennies, a investi ses revenus de l’énergie dans l’éducation et la santé publique.

Les neuf autres « pays les plus performants » sont la Chine, le Népal, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, le Laos, la Tunisie, la Corée du Sud, l’Algérie et le Maroc. Fait étonnant, la Chine était le seul pays à faire partie de la liste des « 10 plus performants » en raison uniquement de sa performance dans la dimension monétaire ; les principaux moteurs du progrès de l’IDH étaient la santé et l’éducation. Les 10 pays suivants au palmarès des pays dont l’IDH a le plus progressé au cours des 40 dernières années comprennent plusieurs pays à faibles revenus mais IDH élevé « que l’on n’associe pas habituellement au succès » remarque le Rapport, notamment l’Éthiopie (n° 11), le Cambodge (n° 15) et le Bénin (n° 18). Tous ont enregistré d’importants progrès dans les domaines de l’éducation et de la santé publique.

Dans le contexte général du progrès mondial, les variations d’un pays à l’autre sont frappantes : au cours des 40 dernières années, les 25 pour cent les moins performants ont enregistré une amélioration de moins de 20 pour cent de leur performance en termes d’IDH, par rapport à 54 pour cent en moyenne pour le groupe le plus performant. Pourtant, en tant que groupe, le quartile de pays au bas de l’échelle de l’IDH en 1970 a progressé encore plus rapidement que les pays au sommet de l’échelle, enregistrant un gain moyen de 61 pour cent.

Les diverses trajectoires nationales vers le développement documentées dans le Rapport montrent qu’il n’existe pas de formule unique pour un progrès soutenable, soulignent ses auteurs.

La région affichant les progrès les plus rapides en termes d’IDH depuis 1970 était l’Asie de l’Est, avec la Chine et l’Indonésie en tête de file. Les pays arabes ont eux aussi enregistré des gains importants et comptent 8 des 20 premiers pays au palmarès des meilleures performances en termes d’IDH au cours des 40 dernières années. De nombreux pays d’Afrique subsaharienne et de l’ex-Union soviétique sont cependant restés à la traîne, victimes de l’impact du SIDA, des conflits, du bouleversement économique et d’autres facteurs. L’espérance de vie a en fait chuté au cours des 40 dernières années dans trois pays de l’ex-Union soviétique – le Bélarus, l’Ukraine et la Fédération de Russie – et dans six pays d’Afrique subsaharienne – la République démocratique du Congo, le Lesotho, l’Afrique du Sud, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.

La tendance dominante de l’espérance de vie à l’échelle mondiale est à la convergence, c’est-à-dire que les durées de vie dans la majorité des pays pauvres se rapprochent de plus en plus près de celles des pays développés. En ce qui concerne les revenus, cependant, la tendance reste à la divergence : la plupart des pays riches deviennent toujours plus riches tandis que la croissance reste hors de portée d’un grand nombre de nations pauvres.

« Des progrès importants ont été enregistrés, mais tout n’a pas été positif, loin s’en faut. », écrit l’auteur. « Certains pays ont essuyé des revers sérieux − particulièrement en ce qui concerne la santé − effaçant parfois en quelques années les gains accumulés durant plusieurs décennies. La croissance économique s’est révélée extrêmement inégale − tout à la fois entre les pays à croissance rapide et au sein du groupe de ceux bénéficiant d’un progrès national d’ensemble. Les différences de développement humain dans le monde, si elles se réduisent, demeurent énormes. »

IDH 2010 plus de nouveaux indices spécifiques aux inégalités, à l’inégalité des genres et à la pauvreté

Cette année, le Rapport comprend de nouveaux classements IDH 2010, et plusieurs indicateurs clés ont été modifiés. Les 10 premiers pays au classement 2010 par IDH sont la Norvège, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis, l’Irlande, le Lichtenstein, les Pays-Bas, le Canada, la Suède et l’Allemagne. Au bas des classements IDH 2010 de 169 pays se trouvent, dans l’ordre : le Mali, le Burkina Faso, le Libéria, le Tchad, la Guinée-Bissau, le Mozambique, le Burundi, le Niger, la République démocratique du Congo et le Zimbabwe.

Les changements de classement des pays par IDH sont désormais enregistrés sur une période comparative de cinq ans, plutôt que d’une année sur l’autre, afin de mieux illustrer les tendances du développement. En raison d’améliorations méthodologiques apportées à la formule de calcul de l’IDH, les classements 2010 ne sont pas directement comparables à ceux des Rapports antérieurs.

Le Rapport sur le développement humain 2010 perpétue la tradition d’innovation en matière de mesure incarnée par l’IDH, en introduisant de nouveaux indices relatifs à des facteurs de développement fondamentaux qui ne sont pas directement reflétés dans l’IDH :

  • L’indice de développement humain ajusté aux inégalités (IDHI)
    Pour la première fois, le Rapport 2010 examine les données de l’IDH à travers le prisme de l’inégalité, en ajustant les progrès en termes d’IDH de manière à refléter les disparités au niveau des revenus, de la santé et de l’éducation. « L’IDH seul, composé des moyennes nationales, masque les disparités au sein des pays. Ces ajustements en fonction des inégalités donnent une image plus précise du bien-être des populations », explique Jeni Klugman.
  • L’indice d’inégalité de genre (IIG)
    Le Rapport 2010 introduit une nouvelle mesure des inégalités entre hommes et femmes, incluant les taux de mortalité maternelle et la représentation parlementaire des femmes. « L’indice d’inégalité de genre est conçu pour mesurer l’impact négatif sur le développement humain des profondes disparités sociales et économiques entre hommes et femmes », commente Jeni Klugman. L’IIG calcule les déficits en termes d’IDH national dus aux inégalités de genre, des Pays-Bas (pays le plus égalitaire en termes d’IIG) au Yémen (pays le moins égalitaire).
  • L’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM)
    Le Rapport introduit une nouvelle mesure de la pauvreté multidimensionnelle qui vient compléter les évaluations de la pauvreté basées sur les revenus en tenant compte de plusieurs facteurs relatifs aux foyers, aux niveaux de vie, à l’accès à la scolarisation, à l’eau propre et aux soins de santé. On estime qu’environ 1,75 milliard de personnes, soit un tiers entier de la population des 104 pays couverts par l’IPM, vivent dans une pauvreté multidimensionnelle. Ce chiffre dépasse les 1,3 milliard estimés vivre avec 1,25 dollars par jour ou moins.

Le Rapport 2010 appelle à une recherche approfondie et de meilleures données pour évaluer les défis dans d’autres dimensions critiques du développement humain, notamment l’autonomisation politique et la soutenabilité environnementale.

Afin d’encourager l’innovation continue pour le 20e anniversaire du Rapport, le Bureau du Rapport sur le développement humain a remanié son site Internet (http://hdr.undp.org) ; une multitude de nouvelles ressources y ont été ajoutées, les profils statistiques de tous les États membres de l’ONU ont été révisés, et de nouveaux outils interactifs sont proposés, dont une option « Générez votre propre indice » pour les visiteurs.

Points forts du Rapport sur le développement humain 2010 par région

Les analyses de l’IDH à long terme et les nouveaux indices contenus dans le Rapport 2010 révèlent des progrès et des défis importants – ainsi que des modèles de développement différents – dans chaque région du monde en développement :

États arabes : Les pays arabes comptent cinq des « 10 pays les plus performants » (sur les 135 étudiés) qui ont enregistré la plus forte performance en termes d’IDH depuis 1970 : l’Oman (n° 1), l’Arabie saoudite (n° 5), la Tunisie (n° 7), l’Algérie (n° 9) et le Maroc (n° 10). En ce qui concerne l’indice d’inégalité de genre (IIG), cependant, les États arables ont atteint un IDH régional moyen de 70 pour cent, nettement supérieur au déficit moyen mondial de 56 pour cent. Le pays le moins bien classé en termes d’IIG à l’échelle mondiale est le Yémen, avec un déficit d’IDH de 85 pour cent.

Amérique latine et Caraïbes : L’inégalité des revenus en Amérique latine et aux Caraïbes reste la plus marquée au monde. L’écart s’agrandit le plus en Argentine, suivie du Venezuela et d’Haïti. Cependant, les inégalités se resserrent dans plusieurs pays, notamment au Brésil et au Chili. L’espérance de vie a augmenté de 60 à 74 ans dans la région depuis 1970, atteignant 79 ans au Chili, au Costa Rica et à Cuba. La scolarisation est également en hausse, de 52 pour cent il y a
40 ans à 83 pour cent aujourd’hui. Plusieurs pays sont actuellement proches d’une scolarisation totale.

Afrique subsaharienne : En dépit de difficultés souvent graves, de nombreux pays africains ont réalisé des progrès maintes fois négligés au cours des décennies récentes. L’Éthiopie (n° 11), le Botswana (n° 14), le Bénin (n° 18) et le Burkina Faso (n° 25) comptent parmi les 25 « pays les plus performants » (sur 135) en termes d’IDH depuis 1970. Ce constat est largement dû aux gains dans les domaines de l’éducation et de la santé publique. Cependant, la République démocratique du Congo, la Zambie et le Zimbabwe sont les seuls pays à enregistrer des valeurs d’IDH inférieures aujourd’hui à celles de 1970, victimes d’une combinaison fatale de conflits et de SIDA entraînant la réduction de l’espérance de vie. La représentation parlementaire des femmes est supérieure à celle de l’Asie du Sud, des États arabes ou de l’Europe de l’Est, bien que cet accomplissement soit atténué par des disparités de genre dans le domaine de l’éducation.

Asie du sud : Le Népal (n° 3), l’Inde (n° 16), l’Iran (n° 20), le Pakistan (n° 25) et le Bangladesh (n° 26) figurent parmi les pays les plus performants en termes d’amélioration à long terme de l’IDH depuis 1970. C’est cependant en Asie de l’Est que l’on trouve la plus grande population vivant dans l’extrême pauvreté, telle qu’elle est mesurée par le nouvel indice de pauvreté multidimensionnelle : 844 millions, comparé à 458 millions de personnes « multidimensionnellement » pauvres en Afrique subsaharienne.

Asie de l’Est et Pacifique Une croissance économique exceptionnelle depuis 1970 a doublé l’IDH moyen de la région (de 0,36 en 1970 à 0,71 en 2010), le propulsant au premier rang mondial. Cinq des « 10 pays les plus performants » en termes d’amélioration de l’IDH mondial appartiennent à cette région : la Chine (n° 2), l’Indonésie (n° 4), le Laos (n° 6) et la Corée du Sud (n° 8). La hausse des revenus s’est toutefois accompagnée d’écarts grandissants sur ce plan, entraînant un déficit de plus de 20 pour cent de l’IDH de la région une fois ajusté aux inégalités.

Europe de l’Est et Asie centrale : L’Europe de l’Est et l’Asie centrale sont relativement égalitaires dans les trois dimensions de l’IDH ajusté aux inégalités, bien qu’avec des variations régionales considérables. Le principal revers de situation dans la région, en termes d’IDH, touche trois pays de l’ex-Union soviétique où l’espérance de vie a chuté au-dessous des niveaux de 1970 : le Belarus, la Fédération de Russie et l’Ukraine.

Lire le rapport complet (pdf)


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