Le président congolais s'est exprimé ce jeudi matin devant le parlement réuni en Congrès à l'occasion du premier anniversaire de son investiture, rapporte radiookapi.net
D'emblée, le chef de l'Etat congolais a donné trois maîtres mots pour la gestion de son mandat : modernisation, renouvellement et renaissance.
Le chef de l'Etat affirme que des fondations en béton armé ont été posées sur un terrain défriché, bien que le démarrage de la 3e République a été laborieux, reconnaît-il.
Dans le positif, il mentionne l'installation des exécutifs et parlement sur le plan national et provincial. Ces institutions doivent fonctionner dans les limites de leurs compétences, et leur dysfonctionnement ne doit pas se régler par une révision de la constitution, met en garde Joseph Kabila.
Joseph Kabila a évoqué le besoin de réformer la Justice, insistant sur la sécurité judiciaire et juridique qui fait défaut en RDC.
Mais c'est la sécurité à l'Est du pays qui a occupé la grande partie de son allocution.
La pacification devient une urgence. « Bientôt, ce sera chose faite quoiqu'il en coûte. Aucune partie du pays ne doit rester otage » insiste Joseph Kabila en réitérant son appui sur les forces armées.
Sur le plan social, le chef de l'Etat cite quelques réalisations concrètes en estimant que des améliorations des salaires sont nécessaires pour toutes les catégories sociales.« Ce n'est pas encore Mbudi mais on s'en approche », déclare Joseph Kabila.
Sur le plan économique, il se félicite de la stabilisation des facteurs jouant sur l'économie. Il justifie aussi les accords avec la Chine pour la réalisation des 5 chantiers. Il se dit prêt à donner toute la transparence et à conclure des accords similaires avec d'autres partenaires.
Mais Kabila se refuse de dresser un bilan car, dit-il, une année c'est à la fois peu et beaucoup. Peu vu l'immensité du pays et beaucoup par rapport au mandat, conclut-il.