L'annonce a été faite mardi, dans la soirée par l'abbé Malu Malu, membre du comité préparatoire. Initialement prévu pour ce jeudi 27 décembre, le démarrage de la conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les Kivu a été décalé de dix jours, rapporte radiookapi.net
Selon l'abbé Apollinaire Malu Malu, ce changement de date se justifie par le fait qu'il fallait donner plus de temps à la préparation de ce rendez-vous. « En répondant aux préoccupations des uns et des autres qui voulaient plus d'explications sur les enjeux, les tenants et les aboutissants de cette conférence et qui avaient le souci qu'il y ait une grande sensibilisation et beaucoup d'échanges avant la tenue de la conférence, le comité organisateur a décidé de prolonger le temps de préparation avant les assises proprement dites », a expliqué le président de la CEI (Commission électorale indépendante). D'après la même source, ce jeudi 27 décembre, on procédera plutôt à l'ouverture des travaux préparatoires. Entre le 28 décembre et le 04 janvier 2008, il y aura successivement la sensibilisation, la désignation des participants ainsi que la finalisation des dossiers techniques; et le 05 janvier, le programme prévoit l'arrivée et l'accueil des participants ainsi que leur accréditation, a précisé l'abbé Apollinaire Malu Malu. La clôture de la conférence interviendra le 14 janvier, a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, le même mardi, la société civile du Sud-Kivu a désapprouvé la disproportion, d'après elle, dans la répartition des quotas entre, d'une part les institutions publiques, et d'autre part la société civile. Les premières seraient privilégiées au détriment de la seconde, selon cette société civile. Quant à la Société civile du Nord-Kivu, elle a déclaré que les préalables pour la bonne tenue de ce dialogue n'ont pas été respectés par le gouvernement.
En réponse à toutes ces observations, l'abbé Malu Malu a indiqué que les travaux préparatoires qui s'ouvrent jeudi ont notamment pour finalité, de lever les équivoques possibles et de permettre aux différents groupes d'échanger avant les assises proprement dites. Il faudra que chaque groupe fasse preuve de compréhension étant donné, a conclu le président de la CEI, que la salle où se tiendra la conférence n'accueille que 500 personnes au plus.