La Regideso attribue une fois de plus cette pénurie d'eau à une panne technique sur les installations hydroélectriques de Tshala. Comme conséquence, les habitants de la ville en majorité les femmes et les jeunes filles sont obligés de rester jusqu'à minuit voire tard hors de leurs maisons à la quête de l'eau, rapporte radiookapi.net
Cette situation occasionne des querelles accompagnées des bagarres dans quelques rares points où l'eau coule à très faible pression.
En effet, des nombreuses femmes et jeunes filles transportant des bassins sont visibles dans les principales artères de la ville de Mbuji Mayi. Elles se disent être à la recherche de l'eau potable.
Pour rappel, cette pénurie refait surface cinq mois après la dernière crise observée en août dernier. A cette époque, les opérateurs économiques et certaines couches de la population avaient mobilisé environ 20 milles dollars américains. Ces fonds étaient destinés à pallier aux pannes qui surviennent au barrage de Tshala.
Pour sa part, le directeur provincial de la Regideso affirme avoir pris des mesures de secours en attendant la réhabilitation des machines à la centrale de la Miba. Ils vont recourir au stock stratégique de l'entreprise, a-t-il fait savoir.
En vue de faire face à cette pénurie, le ministre provincial de l'énergie va remettre 7 mètres cubes de carburant ce mardi à la Regideso. Cette quantité permettra à cette entreprise de fournir de l'eau pendant cinq heures par jour et ce jusque jeudi prochain.