L'accusation est d'une coalition d'ONG internationales, notamment Global Witness et Raid. Ces organisations notent que les nouveaux contrats miniers sont conclus alors que le processus de révision des contrats antérieurs n'est pas arrivé à son terme et que la transparence fait défaut, rapporte radiookapi.net
Concernant les contrats qui seraient signés en catimini, Tricia Feny, directrice de Raid cite l'exemple de l'entreprise "Katanga Mining". Elle aurait cédé une partie de sa concession de Kamoto à la partie chinoise, au prix de 5 milliards USD. Ce n'est pas clair pour la communauté internationale et pour la société civile congolaise. Nous pensons que le gouvernement doit commencer à mettre en action la révision des contrats avec les garanties de transparence », a déclaré la responsable de Raid. Celle-ci invite donc le ministère public et les autorités de la bourse à Toronto ou à Londres, d'examiner les différents audits sur les contrats miniers en RDC afin de pourvoir entamer une action judiciaire contre certaines entreprises.
Réagissant à ces accusations, le directeur de cabinet du ministre des Mines, a indiqué qu'un gouvernement ne peut pas conclure des contrats en catimini. « Je considère qu'il y a de l'ignorance dans le chef de ceux qui manipulent ces informations », a-t-il répliqué, ajoutant, concernant la concession de Kamoto, que s'il y a des signataires d'un contrat, ceux-ci ne représentent pas le gouvernement. « Il existe un arrêté interministériel interdisant aux compagnies qui sont en partenariat avec les entreprises publiques de s'engager dans ce genre de contrats pendant le processus de la révisitation », a fait savoir le directeur de cabinet du ministre des Mines. La semaine qui vient, a conclu la même source, les compagnies qui violent cette mesure seront notifiées à ce sujet, a conclu la même source.