Ne Muanda Nsemi
Le député national Ne Muanda Nsemi, chef spirituel Bundu dia Kongo, un mouvement politico religieux, réfute toutes les accusations portées contre ses adeptes dans les violences enregistrées ce derniers jours à Luozi. Il soutient qu'il s'agit plutôt d'un complot pour ternir son image et créer des troubles dans le Bas-Congo. D'après lui, il faut une table ronde pour baliser la voie de la paix dans cette province, rapporte radiookapi.net
Pour Ne Muanda Nsemi, les images présentées comme celles des actes criminels attribués aux adeptes de BDK seraient un montage avec des réalités qui se seraient passées au Kivu. « Les gens ont tenu une réunion, ils ont dit qu'il faut provoquer des troubles au Bas-Congo pour liquider Ne Muanda Nsemi et installer un Etat d'exception dans cette province et mettre un gouverneur militaire », a-t-il déclaré. Selon lui, à un certain moment, lorsque les adeptes de Bundu dia Kongo priaient dans leur temple, il est arrivé qu'on leur envoie la police pour les attaquer et tirer. « Par légitime défense, les adeptes les affrontent, leur arrachent des armes, et au cours de la bagarre, il y a aussi des policiers qui meurent », a expliqué le député national. D'après lui, la paix dans le Bas-Congo passe par l'organisation d'une table ronde. « Il faut qu'on organise cette table ronde. Les Bakongo, toutes tendances confondues, seront là bas. Alors, les conférenciers vont aller faire des propositions, point par point, et ensuite nous allons mettre sur pied une politique de large union provinciale. Et quand nous aurons terminé, nous allons présenter nos doléances au gouvernement central, et si on accepte tout ça, la paix va revenir au Bas-Congo. »