Le monde célèbre ce 25 avril 2008 la première Journée mondiale de lutte contre le paludisme, sous le thème: «Le paludisme: une maladie sans frontières». A cette occasion, le ministère de la Santé publique a organisé une conférence de presse avec la participation de plusieurs agences onusiennes, de la Banque Mondiale et de l'USAID pour échanger sur des stratégies de lutte antipaludique.
«Le paludisme reste sans conteste un des fléaux à la base de la dégradation de l'état de santé de nos communautés et de la situation socio-économique de notre pays», a indiqué le représentant du ministre de la Santé, le Secrétaire général Komba Djeko, à l'occasion de cette journée commémorée en Afrique sous la bannière: «Unis contre le paludisme».
Le paludisme, la première cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans, est responsable de 180.000 décès par an en RDC, dont 5% des décès maternels, selon M. Djeko.
Mais malgré la forte mortalité et le coût élevé que cette maladie engendre, la prise de conscience globale de son impact négatif reste faible, a-t-il déploré.
A cet effet, le gouvernement de la RDC a mis en place des combinaisons thérapeutiques antipaludiques ainsi que des stratégies de prévention basées sur l'utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticide (MII), a fait savoir le Secrétaire général Djeko.
Par ailleurs, en collaboration avec ses partenaires de l'initiative «faire reculer le paludisme», le gouvernement congolais poursuit des campagnes pour distribuer gratuitement des MII dans les provinces de la RDC. «Après le Bas-Congo en 2006 et le Sud Kivu en 2007, c'est au tour des provinces de Kinshasa et de l'Equateur en 2008», a-t-il dit.
Ces campagnes ont pour objectif d'«accroître l'accessibilité des soins à tous, d'atteindre une couverture d'au moins 80% de la population en MII avant 2011.
Pour conclure, le représentant du ministre de la Santé Komba Djeko a appelé les partenaires de la coopération bilatérale et multilatérale à s'engager davantage aux côtés du gouvernement congolais dans la lutte contre le paludisme pour ainsi contribuer efficacement au développement de la RDC.