KINSHASA, le 17 novembre (IRIN) - Au moins 40 miliciens et trois soldats de l'armée régulière ont été tués lors de la dernière opération lancée lundi par les casques bleus des Nations unies et l'armée congolaise dans le nord-est du pays, ont annoncé les responsables de l'armée congolaise.
Le nombre de victimes va sans doute augmenter.
« Le ratissage se poursuit, le nombre de tués peut donc augmenter », a annoncé mardi, lors d'une conférence de presse, le capitaine Olivier Mputu, porte-parole de l'armée régulière dans la région.
Au moins quatre soldats ont été blessés, a-t-il ajouté.
Les affrontements ont éclaté dans le district d'Ituri, le long de la rivière Semiliki, qui coule au sud du lac Albert, à proximité de la frontière ougandaise. Mardi, Olivier Mputu a annoncé que l'opération se poursuivait et que l'armée contrôlait la région.
« Il n'y a plus de milicien dans cette région, » a-t-il indiqué.
Selon le lieutenant-colonel Thierry Provendier, le porte-parole de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC), la MONUC a déployé 350 soldats, des engins blindés ainsi que quatorze bateaux. L'opération vise une nouvelle milice appelée Mouvement Révolutionnaire Congolais (MRC), qui selon Thierry Provendier, a été fondée en août dernier. Le MRC est l'un des derniers groupes rebelles présents en Ituri.
« L'Ituri ne compte plus que des groupes rebelles éparses, qui ne représentent pas une menace réelle », a-t-il conclu.