La FIDH et ses organisations membres et partenaires en France, la LDH, et en République démocratique du Congo (RDC), l’ASADHO, le Groupe Lotus, la Ligue des électeurs, le CODHO et la LIFDED, se félicitent de l’ouverture demain du procès devant la Cour d’assises de Paris contre Didier Bourguet, accusé de violences sexuelles sur mineurs alors qu’il était fonctionnaire au sein de la Mission de maintien de la paix des Nations unies en RDC (MONUC).
Didier Bourguet
« Nous espérons que ce procès permettra de mettre en lumière la banalisation des violences sexuelles commises en RDC et la souffrance des victimes qui souhaitent voir leurs droits à la justice et à la réparation respectés. Ce procès symbolise l’importance de briser l’impunité des responsables de violences sexuelles en RDC et de réprimer les agissements criminels de certains membres des forces de maintien de la paix, censées protéger la population civile », a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.
M. Bourguet, de nationalité française, mis en examen devant les juridictions françaises en novembre 2004, est poursuivi pour viol et corruption de mineurs, notamment de moins de 15 ans, et détention d’images de mineurs à caractère pornographique. Une victime directe, âgée de 12 ans au moment des faits, est constituée partie civile dans ce dossier et participera au procès. Son père, qui est à l’origine de la dénonciation des faits à la MONUC et aux autorités congolaises, interviendra en tant que témoin. A la suite de ces dénonciations, la jeune fille et son père avaient du fuir la RDC.
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