Déjà cité dans le massacre qui a eu lieu à Kisangani en 2002, le palmarès du chef rebelle et ancien du Rassemblement congolais pour la démocratie, le général renégat Laurent Nkunda en matière de crime contre l’humanité, ne cesse de s’alourdir avec le massacre de Kiwanja dans la province du Nord-Kivu
Dans cette cité, au moins 150 civils ont été tués les 4 et 5 novembre dont la plupart exécutés sommairement par la rébellion de Laurent Nkunda, selon un rapport de Human Rights Watch (HRW) publié jeudi à Kinshasa. L’organisation de défense des droits de l’homme s’est, sur le cadre de son enquête, entretenue avec une centaine de personnes aussi bien morale que physique. Après avoir eu vent par voie de presse, de la commission d’un massacre. Ses enquêtes en arrivent à la conclusion qu’un massacre a été bel et bien commis dans cette partie du territoire national. « Au moins 150 personnes ont été tuées les 4 et 5 novembre à Kiwanja », peut-on lire dans ce rapport.
« La plupart des personnes tuées à Kiwanja ont été exécutées sommairement le 5 novembre par les forces du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du commandant rebelle Laurent Nkunda, assure HRW.
Il s’agit « du pire massacre dans la province du Nord-Kivu en deux ans », estime l’organisation de défense des droits de l’Homme, dont le siège est à New York.
La ville de Kiwanja, située à environ 80 km au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu, était passée sous contrôle rebelle le 29 octobre. Mais des milices pro-gouvernementales Maï-Maï avaient brièvement repris la localité le 4 novembre.
Le 5 novembre, le CNDP avait lancé une contre-offensive . Après avoir rétabli leur contrôle sur Kiwanja, les rebelles ont lancé une opération brutale contre les éventuels combattants Maï-Maï restants ou leurs sympathisants supposés, affirme HRW.