Différents villages composant le territoire agricole de Ngandajika, district de Kabinda, connaissent un afflux important des populations en provenance de la ville de Mbuji-Mayi où la vie devient intenable avec la baisse très sensible des activités diamantifères et même l’arrêt du travail à la Minière de Bakwanga, a constaté l’ACP.
Des populations qui fuient la cherté de la vie en ville, portent souvent des signes de malnutrition surtout pour les enfants dont quelques uns meurent en cours de route, car ce déplacement s’effectue souvent à pied sur une centaine de kilomètres. Interrogés, certains chefs de familles affirment qu’ils ont décidé de rentrer faire les champs pour subvenir aux besoins de leurs progénitures. Pour eux, les travaux champêtres constituent désormais une source intarissable de la nourriture, au lieu de passer inutilement le temps à creuser du diamant dont l’opération est entourée de plusieurs dangers.
Sur l e chemin du village, un chef de famille a court d’argent, a hypothéquer au niveau de la localité de Nkwadi, territoire de Tshilenge, deux de ses enfants moyennant trente mille francs congolais, question de lui permettre d’avoir assez d’énergie pour joindre sa destination. Les chefs des villages eux souhaitent que le gouvernement provincial arrête certaines mesures d’encadrement des populations déplacées pour leur réinsertion facile.