65 % des travaux routiers prévus dans le cadre du programme des cinq chantiers de la République Démocratique du Congo (RDC) seront exécutés par les entreprises chinoises, selon une note de synthèse du diagnostic préliminaire pour le développement de l'industrie de la construction routière présentée par le ministère des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR).
Selon la même source, 15 % des travaux de reconstruction, de réhabilitation et de modernisation seront exécutés en régie par l'Office des routes (OR) et l'Office des voiries et drainage (OVD), 12 % seront attribués par appels d'offres internationaux et 8 % seront pour le compte des entreprises nationales des travaux routiers mécanisés et des Petites et moyennes entreprises (PME) par des procédures de consultations internes. Au regard de cette clé de répartition des marchés, les entreprises locales n'ont pas accès facile aux marchés d'appel d'offres internationaux à cause des faiblesses dues entre autres au manque d'équipement, à l'insuffisance de la formation pour pouvoir produire une soumission suivant les normes internationales et surtout à l'insuffisance des moyens financiers pour fournir des garanties d'exécution des travaux sans interruption. La République Démocratique du Congo est appelée, à travers le ministère des Finances, à redynamiser les activités bancaires, afin de soutenir les entreprises congolaises dans la construction des garanties bancaires pour l'acquisition des marchés.