Les violences sexuelles notamment celles faites à la femme et à la jeune fille figurent parmi les cas les plus flagrants de violations de droits de l’homme commises en République Démocratique du Congo (RDC), a indiqué samedi le directeur de protection au secrétariat général du ministère des Droits humains, M. Pierre Weber Mayo, au cours d’un entretien avec l’ACP.
M. Weber a mis l’accent sur le fait que cette situation a connu une fréquence inquiétante avec les guerres dans la partie orientale du pays, où les groupes armés se livrent à coeur joie à perpétrer des actes de viol entraînant des blessures et surtout la propagation des maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA.
L’expert de droit de l’homme qui a signalé que bien d’autres droits restent encore violés, a reconnu que la lutte contre cet état de choses à travers la vulgarisation, l’application de la loi congolaise sur la violence sexuelle, nécessite beaucoup des moyens dont son secrétariat général ne dispose pas. Aussi, a-t-il sollicité l’implication de toute la communauté.