La lutte contre la peine de mort était au centre des entretiens mercredi au Palais du peuple entre Aldo Ajello, ancien envoyé spécial de l’Union européenne dans la région des Grands lacs et Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale.
L’ambassadeur Aldo Ajello qui dit avoir agi au nom de l’Organisation non gouvernementale (ONG) « Touche pas à un seul », bat campagne depuis bientôt deux ans sur l’abolition de la peine de mort. « Une campagne à ce sujet était organisée au Gabon et c’est maintenant le tour de Kinshasa, en RDC, au mois de juin prochain, sous le patronage des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale », a dit Aldo Ajello dont les entretiens ont tourné essentiellement autour de cette question.
Des recommandations seront faites à l’issue de ce séminaire de trois jours, qui regroupera des opérateurs de l’information congolaise et des journalistes, des membres du gouvernement et de la société civile. Les données qui seront récoltées permettront, selon Aldo Ajello, le lancement d’une grande campagne pour le moratoire de la peine de mort, à laquelle la presse sera associée.
L’ancien envoyé spécial des Nations Unies pour la région des Grands lacs a rappelé que la résolution sur le moratoire de la peine de mort présentée avec l’appui de plusieurs pays, parmi lesquels des pays africains, a été voté en son temps et revoté l’année dernière à l’assemblée générale des Nations Unies. « Donc pour le moment, on a pas mal des pays surtout africains qui sont dans la direction de l’abolition de la peine de mort et certainement de son moratoire », a conclu Aldo Ajello.