31 mars 2006 - Pour la première fois depuis plus de 15 ans, la République démocratique du Congo (RDC) a repris sa collaboration avec le Comité des droits de l'homme, s'est félicité ce dernier lors de sa 86ème session tenue hier et aujourd'hui à New York.
« Le fait que la nouvelle ministre des droits de l'homme de la RDC soit venue elle-même devant nous est un signe positif » a noté Christine Chanet, la présidente du Comité lors d'une conférence de presse, aujourd'hui à New York.
Dans ses observations finales sur la RDC, le Comité s'est néanmoins inquiété de « l'impunité avec laquelle de nombreuses et graves violations des droits de l'homme ont été et continuent d'être commises sur le territoire de la République démocratique du Congo ».
Concernant Hong Kong, le Comité s'est félicité des initiatives prises pour reconnaître les droits des minorités. Parmi les sujets de préoccupation, figurent notamment le fait que les plaintes contre la police sont instruites par la police elle-même ou de l'absence de protection contre la déportation.
A propos de la Norvège, le Comité « note la persistance des violences domestiques » ou encore l'existence du trafics d'êtres humains malgré l'adoption de mesures positives.
Le Comité pour les droits de l'homme est un organe de 18 experts indépendants qui contrôle l'application par les Etats signataires du Pacte international relatif aux droits civils et politiques , adopté en 1966 et entré en vigueur en mars 1976. A ce jour, 155 Etats l'ont ratifié et 105 sont en outre partie au Premier protocole additionnel.