Les coordonnateurs provinciaux de l'Union pour la nation ont accusé leurs adversaires, lors d'une conférence de presse, d'avoir « miné le terrain » contre eux. Selon Anselme Enerunga, sa délégation est victime de multiples tracasseries depuis leur arrivée dimanche soir à Bukavu, rapporte radiookapi.net
Anselme Enerunga affirme que le traitement réservé à leur délégation depuis le beach Mwazi mérite d'être dénoncé. Il s'étonne q'on ait exigé de lui qu'il se présente à la 10e région militaire alors qu'il transportait des affiches. « Pour quoi faire ? » S'est-il demandé. « Un autre camp n'a-t-il pas le droit d'emmener des affiches ici au Sud-Kivu ? » Il a ajouté que des jeeps militaires ont débarqué quelque temps après, il ne sait pourquoi. Quant à la 10e Région Militaire, elle affirme que la délégation a refusé d'ouvrir ses malles à son arrivée au port de Bukavu. Ce à quoi Anselme Enerunga réagit en disant qu'étant un diplomate, il ne pouvait être fouillé. « Je représente quel danger ? C'est eux qui font le terrorisme », a-t-il répliqué. « Ce ne sont que des tracasseries, des manipulations visant à nous empêcher de battre campagne correctement », a conclu le coordonnateur provincial de l'Union pour la nation à Bukavu.
Contacté par radiookapi.net, le responsable provincial de l'AMP réfute ces accusations qu'il juge fantaisistes et sans fondements. De plus, selon le porte parole de la 10e Région Militaire, le lieutenant Kasanda, la délégation était accompagnée d'éléments de la 10e région militaire qui n'avaient aucune autorisation pour assurer la sécurité de ces personnes.