Un appel au "cessez-le-feu immédiat" dans la région de Saké (Nord-Kivu) entre des unités intégrées et des soldats dissidents a été lancé aujourd'hui par le Comité International d'Accompagnement de la Transition (Ciat).
Dans un communiqué, l'organisme demande aux unités non intégrées de "se retirer immédiatement et sans conditions sur leurs positions d'avant le 25 novembre", date à laquelle les miliciens aux ordres de l'ancien général Laurent Nkunda ont entamé des combats contre les forces armées régulières dans la zone.
"Le Ciat déplore les morts et le déplacement des populations civiles que les affrontements ont déjà occasionnés", lit-on dans un communiqué de l'organisme - formé des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie), de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de la Belgique, du Canada, du Gabon, de la Zambie, de l'Union Africaine, de l'Union Européenne et de la Monuc )Mission de l'Onu dans le pays) - qui invite les casques bleus à "recourir à tous les moyens nécessaires pour protéger les populations civiles de Goma, de Sake ou de toute autre localité qui se trouveraient sous une menace armée".
D'après des informations relancées ces dernières minutes par la presse internationale, les soldats réguliers appuyés par la Monuc auraient repris le contrôle de la ville de Saké et de deux des trois collines environnantes. Seule la colline au nord de la ville serait encore contrôlée par des soldats dissidents, appartenant aux 81ème et 83ème brigades. Selon certaines sources, des combats seraient encore en cours aux environs de la ville.