Dieudonné Mirimo, premier rapporteur de la Commission Electorale Indépendante, nous parle de l’avenir immédiat de la CEI ainsi que de l’organisation et les taches de la nouvelle Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qui doit la remplacer.
ENTRETIEN
Combien des élections restent encore a organiser pour la CEI?
Nous avons des élections indirects des sénateurs le sept janvier, et des gouverneurs et vice gouverneurs le seize janvier 2007, après nous aurons à organiser les élections locales, municipales, et urbaines, mais nous attendons que la loi sur la décentralisation puisse être adoptée par le parlement, c’est après la adoption de cette loi que nous pourrons fixer la date pour l’organisation des scrutins, que nous souhaitons le plus proche possible.
Jusqu’à quand arrive le mandat de la CEI?
La loi organique de la CEI prévoit que lorsque nous aurons présenté le rapport générale, au parlement, c’est a ce moment là que le mandat de la CEI va arriver à terme. Ça veut dire que, lorsque nous aurons fini l’organisation de toutes des élections qui sont prévues dans l’accord global et la loi électorale, nous serons en mesure de faire le rapport général de toutes ces élections et notre mandat arrivera à terme.
Après ça, qu’est ce qui va se passer, y aura-t-il une nouvelle institution?
Effectivement, il est prévu dans la constitution, qu’il y aura une nouvelle commission qui s’appellera Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qui donc va remplacer la CEI, et nous attendons également que le parlement puisse voter la loi organique de la CENI pour pouvoir savoir exactement comment elle pourra fonctionner. Si la loi est approuvée en temps, nous pouvons organiser ensemble les élections locales, de manière à leur faire passer notre expérience avant de finir notre mandat.
Quelles seront les taches de la CENI?
Nous souhaitons d’abord qu’on puisse mettre en place la nouvelle commission, et qu’ensemble nous puisons organiser les élections locales municipales et urbaines.
Qui va financer la CENI ?
Nous croyons que la solidarité internationale ne va pas s’arrêter aux seules élections nationales, et nous souhaitons qu’elle puisse nous accompagner dans les scrutins des élections locales, municipales et urbaines, qui constituent même le socle de la démocratie. Nous comptons sur cette solidarité, mais bien entendue aussi sur le gouvernement de la République démocratique du Congo.
Comment garantir la vraie indépendance de la CENI dans l’avenir?
Tout ce règle d’abord au niveau de la loi. C’est la loi qui doit être claire pour garantir cette indépendance, comme vous l’avez constaté dans le fonctionnement de la CEI, c’est la loi qui a garanti cette indépendance. Nous croyons que cela devra continuer pace que comme vous le savez, la République démocratique de Congo, qui est membre de la SADEC devra, comme les autres pays membres, avoir une commission permanente.