La section katangaise de l'organisation non gouvernementale de défense des droits de l'Homme Asadho dénonce être l'objet d'une "campagne de dénigrement, d'intimidation, de menaces de mort et d'attentat contre elle et ses animateurs" soutenue par les autorités locales. Dans un communiqué de presse, dont une copie a été reçue par la MISNA, L'Asadho-Katanga affirme qu'aujourd'hui, une centaine de personnes ont manifesté à Lubumbashi (sud-est de la République Démocratique du Congo) avec l'autorisation du gouverneur, en accusant l'Asadho d'être une association tribale qui travaille contre les intérêts du Katanga et menaçant de saccager ses bureaux. Selon l'organisation - affiliée notamment à l'Organisation mondiale contre la torture, à la Fédération internationale des droits humains - cette campagne fait suite à un récent communiqué dans lequel l'Asadho exigeait des poursuites judiciaires contre les auteurs d'exécutions et autres violences perpétrées en octobre dernier dans la localité minière de Kilwa; des militaires y étaient intervenus pour reprendre la ville des mains d'un groupe armé.