Après avoir organisé l’élection présidentielle, les législatives et les provinciales, la Commission électorale indépendante (CEI) présentera son rapport général au Parlement dans «quelques semaines».
Il s’agit du rapport qui «intègre l’ensemble de toutes les opérations que nous avons menées depuis l’identification des électeurs jusqu’aux différents scrutins que nous avons organisés à travers tous le pays», a indiqué le premier rapporteur de la CEI, Dieudonné Mirimo, dans un entretien accordé au site Web de la MONUC.
Dès que le rapport général sera présenté au Parlement, la CEI va se muer en Commission électorale nationale indépendante (CENI).
«Lorsque nous allons présenter le rapport général au Parlement, nous aurons terminé la mission qui nous a été confiée et par la Constitution et par la loi organique», a ajouté M. Mirimo.
Par contre, la CENI ne peut être opérationnelle qu’après qu’une loi organique soit votée par le Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat.
«Nous attendons que le Parlement effectivement puisse se pencher sur cette loi là qui va mettre en place la CENI qui va poursuivre le travail que la CEI a dû réaliser», a-t-il fait savoir.
Pour les prochaines élections et selon le Premier rapporteur de la CEI, il faudrait que la liste électorale soit «consolidée » pour avoir les mêmes fichiers qui prennent l’ensemble de tous les électeurs, «parce que lors des opérations passées il y a eu des listes spéciales et des omis».
La CENI aura le travail d’organiser les élections locales dont l’élection des Conseillers urbains, l’élection du Maire et Maire adjoint, l’élection des Conseillers municipaux, l’élection des Bourgmestres et Bourgmestres adjoints, l’élection des Conseillers de secteur ou de chefferies et enfin l’élection des Chefs de secteur et Chefs de secteur adjoints.
Mais vu la taille des défis à relever, le Président de la CEI, l’abbé Malu Malu, a déclaré au cours d’une conférence de presse à Bruxelles ce mardi 3 avril que ces élections ne peuvent pas être organisées qu’en 2008: «Nous sommes en train d'établir la faisabilité des élections locales, municipales et urbaines. La CEI voulait les envisager à la fin de cette année, mais au regard des défis que nous avons, nous pensons que ça ne peut être que l'année prochaine».