La session des chefs d'état-major généraux de la tripartite plus un s'est achevée mercredi dans la soirée. Les généraux rwandais, burundais, ougandais et congolais ont mis sur pied des stratégies communes pour combattre les forces négatives dans la sous région des Grands Lacs, rapporte radiookapi.net
4 arrêtés sont issus de cette session. Le 1er scénario engage la RDC à intensifier son offensive contre les forces négatives basées sur son territoire. Et ce, dès la signature du rapport, au plus tard dans les 2 mois qui suivent. Ce scénario, qui vient en premier sur l'acte final de la Tripartite, a soulevé des réticences entre les parties. Cependant, du côté de la RDC, c'est le 3e scénario qui a le plus inquiété. Il s'agit de la possibilité d'une intervention militaire conjointe des autres Etats, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi, pour lancer une offensive contre les forces négatives. S'agit-il d'un nouveau retour des Etats jadis agresseurs de la RDC ? Mais cette fois ci d'une manière officielle ? Le chef d'état major général des forces armées de la RDC, le lieutenant général Kisempia, s'est montré très réticent quant à ce. «Non, le retour d'une force quelconque sur le sol congolais, il n'en est pas question. Il s'agit ici de finaliser les recommandations des différentes rencontres de nos chefs d'Etat et de nos ministres de défenses, à la recherche des mécanismes d'asseoir la paix, la sécurité et le développement dans les Grands lacs. Alors, pour ce faire, il y a des coordinations qui sont impératives entre les pays du Grands lacs. Entre autres, les coopérations et les coordinations militaires. Il ne s'agit pas d'amener les troupes étrangères sur le sol national ». Un autre scénario de ces assises est une demande des chefs d'état major à l'Union Africaine et aux Nations Unies. Il définit un nouveau mandat plus robuste en vue de l'éradication définitive des forces négatives opérant dans les Grands Lacs.