Le procès a débuté jeudi, tard dans la soirée à l'inspection provinciale de la police. Parmi ces personnes dont huit femmes, deux militaires sont pointés, selon les premières investigations, comme les présumés assassins de Serge Maheshe, rapporte radiookapi.net
Selon l'inspecteur général de la police du Sud-Kivu, le général Gaston Luzembo, l'arme du crime a été retrouvée et le tireur et son complice identifiés. « Après les investigations, parmi les armes saisies, nous avons eu à découvrir l'arme ayant servi à assassiner la victime. C'est à partir de là que nous avons commencé à identifier les détenteurs, et cela nous a permis à mettre la main et à découvrir l'auteur de ce crime », a-t-il révélé. Toujours d'après le même commandant de la police du Sud-Kivu, les présumés assassins dont il a tu les noms pour raison d'enquête, sont des militaires. Ils ont été appréhendés dans un site de la force navale.
Cependant, au cours de la première audience, ces présumés assassins ont nié toute implication dans le meurtre du journaliste Serge Maheshe. L'audience a été suspendue à 23 h, heure locale. Plus d'un millier de personnes de la ville de Bukavu étaient venues à y assister.
La veuve Cathérine Sangara : « Je demande que justice soit faite »
Inconsolable, la veuve de la victime, Cathérine Sangara a plaidé pour que justice soit faite, non seulement pour son défunt mari, mais aussi pour l'ensemble de la population. « C'est important. Je sais que Serge n'est plus là, il ne va plus revenir. Ce n'est pas à nous de venger, la vengeance est à Dieu », s'est--t-elle exprimée.