Organisée par une dizaine de candidats à la présidentielle, cette marche a commencé sur le boulevard du 30 juin vers 10 heures locales. Les manifestants ont été ensuite dispersés par la police à l'aide de gaz lacrymogène et des coups de balle. Les manifestants voulaient se rendre au Palais du peuple pour exiger plus de transparence aux élections. Bilan : quelques blessés et plusieurs personnes appréhendées par la police, rapporte radiookapi.net
C'est depuis 10 heures ce matin que les éléments de la police déployés à la gare centrale ont tenté de disperser les manifestants. En effet, selon un officier de la police présent sur le lieu, cette marche n'a pas été autorisée par l'Hôtel de ville de Kinshasa. Les manifestants, par centaines, se sont regroupés à l'immeuble ex- Sozacom.
Dans la foule, on pouvait apercevoir des candidats à la présidentielle tels que Lunda Bululu, Kamanda wa Kamanda, Roger Lumbala, Anatole Matusila et d'autres leaders de l'opposition tels que Franck Diongo ou Gabriel Mokia.
Une délégation des responsables de cette marche est descendue à l'Hôtel de ville pour pouvoir négocier cette autorisation. Une barricade de la police au niveau de l'immeuble du Centenaire a empêché les manifestants de progresser.
Quelques temps après, la police a dû utiliser du gaz lacrymogène et des coups de balle. Le reporter de radiookapi.net affirme que quelques manifestants ont été appréhendés par la police et d'autres blessés. Certains responsables de la manifestation ont été étouffés par le gaz lacrymogène.