Congo Planète
Rechercher Congo Planete
Accueil Nouvelles Vidéos Musique Photos Facebook Twitter Rencontres Newsletter Podcasts Mobile RSS
Parlement: les présidents des différents groupes exigent des mesures de sécurité après le retrait opposition

MISNA - 16 avril 2007

 A l'issue d'une réunion tenue samedi, la Conférence des présidents des différents groupes parlementaires a invité le bureau de l'Assemblée à "entreprendre toutes les actions nécessaires auprès des autorités compétentes afin de sécuriser tous les députés en général et ceux de l'opposition en particulier", condition nécessaire pour qu'ils regagnent le Palais du peuple, rapporte Radio Okapi.

Faisant lecture de la déclaration du bureau de l'Assemblée nationale, son rapporteur Grégoire Katende wa Ndaya Muledi, a dit que le bureau a entendu les groupes de l'Opposition et ceux de la Majorité sur les préoccupations de la sécurité de leurs membres et le risque de détérioration du climat politique dans le pays, constatant l'insécurité dans le pays en général et dans les milieux de l'Opposition en particulier. Cette réunion est intervenue au lendemain de la décision de la coalition de l'Union pour la nation (Un), guidée par le Mouvement de libération du Congo (Mlc) de l'ex-candidat perdant à la présidentielle et sénateur Jean-Pierre Bemba (à la direction de l'opposition) de suspendre sa participation aux travaux de l'Assemblée nationale.

Cette décision avait été prise durant la session plénière de vendredi. De leur côté, les députés membres de l'Union pour la nation attendent des signaux et des mesures de sécurité effectifs avant de revenir à l'Assemblée nationale. C'est l'avis par exemple de Delly Sessanga, 1er vice-président du groupe parlementaire du Mlc : "La participation effective des députés de l'Opposition aux travaux de l'Assemblée implique que des signaux soient lancés à la fois en termes de sécurisation effective des membres de l'Opposition et en termes de dialogue qui avait été initié à la faveur de la déclaration du 24 mars. Il faut que ce dialogue soit poursuivi pour trouver une solution qui réponde à l'intérêt général." Au point où sont les choses, Delly Sessanga considère que l'intérêt général est en train d'être bafoué.

Selon Thomas Luhaka, secrétaire exécutif du Mlc, cité par la radio de la Mission de l'Onu dans le pays, c'est "l'insécurité chaque jour croissante qui règne dans la ville de Kinshasa et dont les députés, sénateurs, membres, cadres et militants de l'opposition politique sont particulièrement victimes" qui empêche la participation aux travaux parlementaires. Dimanche 8 avril, le Mlc avait déjà dénoncé des vexations présumées perpétrées par les forces de sécurité et les gardes présidentielles contre ses membres après les affrontements entre les Forces armées congolaises (Fardc) et les milices de Bemba qui, entre le 22 et le 24 mars dernier, auraient provoqué selon l'Union européenne entre 250 et 600 morts.

Le dernier épisode de violence est survenu dans la nuit entre mercredi et jeudi : des hommes armés ont fait irruption dans l'habitation du député Omer Egbwake, élu dans la province de l'Équateur, fief de Bemba, et pendant plus de 40 minutes il a été "menacé, intimidé et on m'a volé des effets personnels alors que des coups d'arme à feu ont été tirées" a raconté la victime de l'agression. "Par conséquent (?) nous sommes obligés de suspendre sine die et jusqu'à nouvel ordre notre participation aux travaux de l'Assemblée nationale tandis que des conditions de sécurité adéquates n'auront pas été prises" soutient le communiqué lu vendredi au Parlement par Luhaka.

La décision aurait également été prise suite à la manifestation organisée vendredi à Kinshasa par la Ligue des avocats du peuple, une organisation de la société civile proche de l'alliance de la majorité du président Joseph Kabila. Des centaines de personnes auraient manifesté en demandant l'ouverture d'un procès contre l'ex-vice-président de transition Bemba, qui est parti mercredi dernier pour le Portugal avec son épouse et ses cinq enfants, officiellement pour y être soigné.

Mais Luhaka a dénoncé à Radio Okapi le fait que les organisateurs de cette pseudo manifestation auraient donné aux citoyens entre 1.000 et 1.500 francs congolais (entre 1,7 et 2,5 euros) pour qu'ils prennent part à "une mise en scène organisée pour discréditer l'opposition politique et l'exposer à des représailles injustifiées". Jeudi, le procureur général Tshimanga Mukeba avait demandé au président du Sénat de révoquer l'immunité parlementaire de Bemba, car il serait l'"auteur intellectuel des infractions commises par les militaires chargés de sa sécurité" durant les violences de fin mars.


Autres articles


  1. Les FARDC se lancent à la traque de Musa Seka Baluku, actuel chef des ADF (16 janvier 2020)
  2. Les FARDC mettent en place des mécanismes solides pour consolider leurs victoires sur l'ennemi (ADF) (14 janvier 2020)
  3. Les bastions des ADF récupérés par les FARDC, foyers de transit et de formation (14 janvier 2020)
  4. 40 ADF tués dans les opérations militaires initiées par les FARDC (12 janvier 2020)
  5. Attaques des ADF à Beni : l'armée dit renforcer la protection des civils (17 décembre 2019)
  6. Nord-Kivu : 20 civils tués par les ADF à Ndombi (15 décembre 2019)
  7. Les FARDC reprennent le contrôle du camp Kazaroho jadis occupé par les ADF (15 décembre 2019)
  8. Beni : 6 morts après une nouvelle attaque des rebelles des ADF (14 décembre 2019)
  9. Felix Tshisekedi : « Je ne serai pas en paix tant que le Nord-Kivu et les autres provinces ne seront pas totalement pacifiées » (13 décembre 2019)
  10. Au cours d'un meeting à Kisangani, Jean-Pierre Bemba appelle à l'unité pour relever le défi du développement (12 octobre 2019)
  11. La coalition Lamuka « préoccupée » par la détérioration de la situation du peuple congolais (30 juillet 2019)
  12. Alexis Thambwe élu président du Sénat (27 juillet 2019)
  13. Félix Tshisekedi nomme ses chefs de la maison civile et de la maison militaire et reconduit le chef d'Etat-major des FARDC (21 mai 2019)
  14. La Cour constitutionnelle confirme Félix Tshisekedi président de la RDC (19 janvier 2019)
  15. Martin Fayulu contre le report des élections (23 décembre 2018)
  16. Bemba, Katumbi, Muzito et Matungulu renouvellent leur soutien à Martin Fayulu (16 novembre 2018)
  17. Jacques Djoli reste optimiste pour la suite de l'accord de Genève (14 novembre 2018)
  18. A Genève, les leaders de l'opposition avaient promis de mettre fin à leur carrière, en cas du non-respect des engagements (13 novembre 2018)
  19. Fayulu candidat commun : l'UDPS donne 48 heures à Felix Tshisekedi pour retirer sa signature (12 novembre 2018)
  20. Election présidentielle : le film du sacre de Martin Fayulu (12 novembre 2018)
  21. La jeunesse de l'UDPS rejette la désignation de Martin Fayulu (12 novembre 2018)
  22. Election présidentielle en RDC : Martin Fayulu désigné candidat commun de l'opposition (11 novembre 2018)
  23. L'opposition se réunit à Genève pour désigner un candidat commun à la présidentielle (9 novembre 2018)
  24. Bemba a pris l'option de « donner une chance à la Cour constitutionnelle de montrer son indépendance » (Djoli) (27 août 2018)
  25. La candidature de Jean-Pierre Bemba à l'élection présidentielle déclarée irrecevable (25 août 2018)
  26. Moïse Katumbi bloqué en Zambie : Jean-Pierre Bemba appelle Kinshasa à « calmer le jeu » (4 août 2018)
  27. Jean-Pierre Bemba est arrivé à Kinshasa (1 août 2018)
  28. Jean-Pierre Bemba investi candidat du MLC à la présidentielle (13 juillet 2018)
  29. Nouveau massacre à Djugu : 30 morts (2 mars 2018)
  30. L'armée repousse une nouvelle attaque des miliciens à Uvira (28 septembre 2017)


TV Congo Radio en ligne Radio en direct
Disponible sur App Store
Disponible sur Google Play


 

Nous contacter | Qui nous sommes | English Edition | Version en Anglais

© CongoPlanete.com. Tous droits réservés.