Le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, estime que la crise institutionnelle qui paralyse la province de l’Equateur a trop duré. Il l’a déclaré mardi dans son discours d’ouverture de la session parlementaire d'octobre, en dénonçant l’attitude des pouvoirs exécutif et judiciaire qui se sont impliqués dans la gestion de cette crise, rapporte radiookapi.net
« Cette crise n’a que trop duré», s’est insurgé le président du Sénat Léon Kengo, lui-même, un élu de la province de l’Equateur. « Deux institutions se sont impliquées dans le règlement de ce contentieux : le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif. Après 9 mois, que la Cour suprême de justice (CSJ)vide sa saisine pour ramener la paix sociale», a-t-il fait savoir. Ensuite, Léon Kengo s’en est pris au gouvernement qui, « au lieu d'intervenir et de statuer », « ferait mieux d’encadrer, conseiller les jeunes institutions confrontées à leur première crise majeure ». « Comment veut-on que ces jeunes institutions apprennent l’exercice de la démocratie, si à la moindre faille, nous nous substituons à elles, nous plaçons les hommes à notre gré ?», s’est-il interrogé avant de souligner que «la province de l’Equateur a droit, comme les autres provinces, à un gouverneur.»