Le gouvernement de la République démocratique du Congo(RDC) a rejeté les accusations de l'Association africaine de défense des droits de l'homme (ASADHO) contre les Forces armées de la RDC (FARDC), tenues responsables de l'exécution de 49 civils, rapporte vendredi la presse congolaise.
Dans un rapport, l'ASADHO accuse les FARDC et les miliciens Enyele d'être "responsables notamment des exécutions sommaires".
Pour le ministre congolais de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, il s'agit d'une propagande "mal fichue" dont la résonance révèle les sources politicienne.
"Ce rapport de l'ASADHO a été rédigé sur base de messages envoyés de loin et repris sans précaution minimale d'en vérifier l'authenticité, la crédibilité du correspondant et ses intentions", a-t-il souligné.
Le ministre a aussi démenti l'information faisant état des affrontements mercredi entre les FARDC et les insurgés Enyele à Wengji Secli, à 24 km de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Equateur.
Les insurgés Enyele, se réclamant d'un groupe dénommé "Nzobo ya Lombo" ou "Bandits du village", se sont affrontés avec la police nationale congolaise (PNC) et les FARDC depuis octobre 2009 dans différentes localités de la province de l'Equateur. Ils ont attaqué le 4 avril dernier la ville de Mbandaka et occupé pendant quelques temps l'aéroport de la ville avant d'être repoussés par les FARDC avec l'appui de la Mission de l'ONU en RDC (MONUC).
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