Ils disent vivre sous la psychose et craignent d’éventuelles représailles des militaires après que les miliciens Kamuina Nsapu ont décapité, la semaine dernière, deux officiers FARDC.
Si les uns se réfugient dans des familles d’accueil, d’autres prennent la direction de la brousse pour se mettre à l’abri.
Selon des témoins, des coups de balles ont été entendus, toute la nuit du vendredi jusque tôt ce samedi, dans les communes de Kananga et Katoka.
La plupart des jeunes élèves et étudiants disent craindre d’être assimilés aux miliciens de Kamuina Nsapu lors des patrouilles des militaires.
Ce mouvement est observé pendant que le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary séjourne au Kasaï-Central.
Ce dernier dit avoir donné des instructions fermes afin que les forces de l’ordre évitent de cas de dérapage en cette période.
Le ministre de l’Intérieur a remis, vendredi dernier, à l’UNICEF et à la MONUSCO environ 52 enfants sortis de la milice Kamuina Nsapu.
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