La première mi-temps se déroulait selon le scenario attendu. Les Egyptiens du capitaine GOMAA dressaient devant le gardien EKRAMY une muraille rouge capable de résister à bien des assauts. Mazembe en fit rapidement l’expérience en éprouvant les pires difficultés à se mettre en bonne position.
Pourtant, Lamine NDIAYE avait des risques énormes en alignant une équipe ultra-offensive, KALABA et SINGULUMA épaulant SUNZU en milieu de terrain alors que KANDA et SAMATTA devaient être les missiles mis sur orbite par le capitaine MPUTU. Les meilleures occasions congolaises étaient notées à la 17ème minute sur un corner de MPUTU, Ally SAMATA réussissait à mettre sa tête au ras de la transversale ou encore sur des frappes successives de KALABA (32 et 38ème) au terme d’offensives rondement menées. KANDA à son tour se retrouvait deux fois dans la surface et on se demande encore comment le gardien égyptien a réussi à neutraliser sa tentative à une minute du repos. Mazembe avait dominé la mi-temps de bout en bout, mais il lui fallait faire preuve de patience sur le plan offensive et de vigilance en matière défensive car ABUTREIKA et ses camarades avaient montrés un certain art de la contre-attaque.
En seconde période, Mazembe a sorti la machine à faire sauter les verrous les plus résistants. Avec le maître serrurier Trésor MPUTU aux commandes. C'est lui qui était venu avec les clés et il allait les utiliser. A la 48e, il réalisait un coup de toréador pour éliminer son opposant et travailler son centre vers SAMATTA. Le buteur tanzanien ajustait une première tête que le goal EKRAMY semblait stopper sans mal mais il relâchait la balle que SAMAGOAL poussait au fond : 1-0.
Ce fut alors un festival Mazembien avec toujours Magic TOURÉ au pupitre et un orchestre qui jouait enfin une partition bien rythmée. Treize minutes plus tard, on retrouvait les artistes du duo "MPTUMATTA". Le capitaine servait le Tanzanien qui lui remettait en résistant à deux défenseurs. Trésor servait alors la 2ème clé du match à Deogratia KANDA MUKOK. Un crochet pour éliminer, une frappe ajustée pour marquer : le 2-0 s'affichait au tableau électronique.
La messe était dite. Lamine NDIAYE avait réussi à mettre les pendules à l'heure avec une équipe qui a parfaitement réussi à piéger les Pharaons trop attachés à se cacher et qui n'auront pas joué en leaders.