Les militants de l’UDPS ont rencontré des barrières érigées par les policiers du Groupe mobile d’intervention (GMI) à la sortie de leur siège, à la dixième rue Limete. Ils ont d’abord tenté de les repousser à trois reprises mais en vain. A la quatrième tentative, ils ont réussi à franchir la barrière et à bousculer les policiers jusqu’au Boulevard Lumumba.
Pour disperser les manifestants, les forces de GMI ont tiré des coups de feu en l’air et ont recouru aux gaz lacrymogènes.
Le GMI s’est réorganisé par après pour contenir les manifestants, jusqu’à les pousser à regagner leur siège. Les policiers ont lancé des gaz lacrymogènes à l’intérieur du siège où les militants et les responsables se retrouvaient.
Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani regrette la répression de la police jusqu’à l’intérieur de la permanence du parti.
«Ils ont réagi avec beaucoup de brutalité. J’espère qu’il n’y a pas eu mort d’hommes. Tout le monde a constaté qu’ils ont tiré à balles réelles», déclare-t-il.
Il ajoute que l’Hôtel de ville était officiellement informé de cette marche. Mais pour la police, la marche n’a pas été autorisée.
L’UDPS a organisé la marche pour exiger de la CENI une transparence dans le processus électoral.