Trois familles de gorilles, soit environ 50 individus, ne sont plus protégées depuis le 2 septembre dernier. Les gardes désarmés et autres pisteurs n'ont plus accès au parc devenu le champ de bataille entre les FARDC et les hommes de Laurent Nkunda, selon l'Institut congolais de conservation de la nature (ICCN), rapporte radiookapi.net
« Le 2 septembre, nos gardes ont été désarmés par des éléments dissidents de l'ex général Laurent Nkunda. Nous les [Ndlr : les gardes] avons fait sortir pour raison de sécurité. Ils sont tous à Rumangabo. Après cela, les pisteurs natifs de cette contrée ont continué à protéger les gorilles jusqu'au moment où les insurgés ont tenté de les enrôler dans leurs rangs. Les pisteurs ont fui et les gorilles sont restés sans protection. Nous ne savons pas s'ils se sont dirigés vers le Rwanda ou s'ils ont été tués parce qu'ils étaient dans le champ de bataille », a déclaré Wato Alexandre, directeur provincial de l'ICCN/Nord Kivu.
Toujours selon ce responsable, les visites touristiques sont suspendues au parc. Ce qui constitue, d'après lui, un manque à gagner énorme pour l'économie de la province.