Les États-Unis ont demandé au général rebelle Laurent Nkunda de se rendre, aller en exile et permettre à ses troupes de rejoindre le processus d'intégration dans les Forces Armées de la Republique Democratique du Congo (FARDC).
S'adressant à des journalistes vendredi, Jendayi Frazer, la secrétaire d'état adjointe pour les affaires africaines, a indiqué que son envoyé spécial Tim Shortley est en contact avec Nkunda et que "nous lui avons clairement transmis le message qu'il devait se rendre, aller en exil et permettre à ses forces d'aller au brassage ou d'être démobilisés par la MONUC".
"Le Président Kabila a le droit d'essayer à exercer la souveraineté sur toute l'etendue du territoire national, c'est-à-dire qu'il devrait être en mesure de securiser l'ensemble de son territoire et il a le droit d'utiliser ses forces contre celui qui est essentiellement un rebelle, vous savez , un Général de son armée".
"Mais notre préoccupation est que la population civile ne soit pas prise au milieu d'une telle offensive contre Nkunda, et c'est pourquoi nous avons exhorté à Nkunda et au gouvernement de Kabila d'essayer de mettre fin à cette situation par des moyens pacifiques. Et je crois que le meilleur moyen est que Nkunda aille en exile. En fait, il n'a pas été disposé à le faire jusqu'à ce point, c'est pourqoui il se pourrait qu'il soit nécessaire que le Président Kabila mette d'avantage de pression sur lui, y compris la pression militaire".