Parmi les réactions enregistrées à la suite de la nomination des nouveaux hauts magistrats figurent celle du syndicat national des magistrats (Synamag). Son président Sambayi Mutenda Lukusa reconnaît, certes, au Chef de l'Etat la prérogative. Cependant, il déplore que ces nominations se fassent sans l'implication du haut conseil de la magistrature, rapporte radiookapi.net
"Le président de la république est l'autorité de nomination mais il ne peut y arriver que sur proposition d'un organe constitutionnelle prévue qu'est le Conseil supérieur de la magistrature", déclare Sambayi Mutenda Lukusa. S'il le fait sans se référer à cet organe, il viole manifestement la constitution, soutient-t-il.
Il pense que l'absence de ce conseil ne suffit pas comme argument pour justifier ces actes de nominations car, indique-t-il, " lui et son gouvernement ainsi que les politiques, ont tout fait pour que ce conseil ne fonctionne pas ".