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La réunion des ministres congolais et sud-africains pour l'évaluation des 30 accords signes depuis 2004 en les deux pays devrait avoir lieur ce mercredi après-midi. 10 membres du gouvernement congolais, conduits par le ministre de la coopération internationale, sont déjà à Pretoria. Les experts jugent satisfaisante la coopération sécuritaire entre les deux pays, note radiookapi.net

Il s'agit, pour les deux parties, de faire le suivi de ces accords dans plusieurs domaines dont celui de la défense. Le ministre congolais de la défense Chikez Diemu est arrivé tôt ce mercredi matin dans la capitale sud africaine. Jusqu'à la fin de l'année 2007, 1.300 officiers congolais ont été formés en renseignement par l'Afrique du Sud. Les experts constatent aussi des progrès dans le commandement de opérations policières. Du côté militaire, ils constatent que la formation des militaires au centre de Mura, au Katanga, a atteint 60% des ses objectifs.

Par contre, les experts déplorent la réhabilitation non achevée du centre de brassage de Kamina. Cette réhabilitation devrait se réaliser avec les belges. L'Afrique du Sud propose de se rapprocher de la Belgique pour la réfection de ce centre qui pourrait accueillir encore d'autres combattants, ceux du Kivu en particulier.

Les hauts fonctionnaires congolais et sud-africains comptent aussi intensifier leur coopération militaire avec plus d'échanges. Un attaché militaire congolais pourrait être affecté à Pretoria en avril prochain. Des officiers sud-africains seront également envoyés à l'Etat major des FARDC pour améliorer le système de renseignement. Ce sont là les recommandations des experts. Ils doivent encore être avalisées par les autorités politiques des deux pays.

Un retard a tout de même été constate dans le programme. Le problème, les Sud-africains et les Congolais ne parlent pas les mêmes langues. Les deux parties proposent l'ouverture des centres de langues au sein de leurs académies diplomatiques. Les diplomates congolais étudieraient les langues parlées en Afrique du sud et vice versa. Ce projet devrait se réaliser en RDC entre 2008 et 2011, avec un appui sud-africain en matériel informatique.