Dans un communiqué lu devant la presse, il est exigé aux groupes armés et autres milices dans le Nord Kivu de respecter un cessez-le-feu immédiat. Le sommet a également décidé la mise en place d’un corridor humanitaire dans la zone pour permettre d’apporter une réponse à la crise et à la tragédie humanitaire. Il exige en outre la mise en œuvre immédiate de tous les accords déjà signés pour assurer une paix et une stabilité politique durables dans l’Est de la RDC. Le sommet a aussi demandé à Ban Ki Moon, secrétaire général des Nations Unies qui participait aux travaux de renforcer le mandat des forces de maintien de la paix en RDC et de fournir des ressources appropriées pour qu’elles soient capables de faire face à cette situation très fragile, précise la déclaration.

Pour rappel, le secrétaire général des Nations Unies avait averti les chefs d’Etat africains réunis à Nairobi que la crise pouvait s’étendre à la sous région des Grands Lacs africains mais la communauté internationale ne pouvait autoriser cela.
Présence des soldats angolais à l’Est, le CNDP accuse, les FARDC démentent
Sur le terrain, dans le Nord-Kivu, le CNDP affirme que des troupes angolaises sont venues en appui aux FARDC. Son porte-parole, Bertrand Bisimwa, en veut pour preuve des ordres en portugais captés au motorola. Pour lui, il y aurait entre 3 et 4 bataillons angolais prêts à intervenir. Allégations rejetées par le général Mayala, commandant de la 8e région militaire. Il affirme qu’il s’agit des éléments congolais formés par les Angolais à Kitona. D’où, leur maîtrise du portugais. Et que ce sont les pertes que le CNDP subit sur terrain qui amène ce mouvement à faire de telles déclarations. Par ailleurs, le général Mayala affirme que Nyanzale a été récupéré hier vendredi par les FARDC.