Après la réponse de la Commission électorale indépendante à la requête de l'UDPS pour sa participation au processus électoral, le parti d'Etienne Tshisekedi revient à la charge. Dans un communiqué signé par son secrétaire général, l'Union pour la démocratie et le progrès social qualifie la décision de la CEI de «politique et d'apparentée à un parti». Désormais, cette formation politique a le regard tourné vers le Comité international d'accompagnement de la transition (CIAT), rapporte radiookpai.net
Me Joseph Mukendi, conseiller politique d'Etienne Tshisekedi estime que la CEI qui est une institution citoyenne aurait dû être au milieu du village. Mais la réponse qu'elle a réservée à son parti dénote de sa partialité. Selon lui, cette réponse a été donnée dans la précipitation, sans consultation d'autres partenaires, notamment le CIAT, ni volonté de répondre au vSu de tous les autres Congolais qui voudraient participer au processus électoral.
Pour Me Joseph Mukendi, en tentant d'exclure l'UDPS de ce processus, la CEI va à l'encontre même de la volonté exprimée par le Conseil de sécurité. Celle de ne voir personne exclu ou s'auto exclure des échéances électorales en RDC.
Après le refus de la CEI de procéder au lancement d'un deuxième tour d'enrôlement, le parti d'Etienne Tshisekedi en appelle maintenant à la poursuite de la médiation par le CIAT pour garantir l'inclusion de toutes les forces politiques dans le processus électoral.