«C’est une société d’aviation, que vous appelez Malu, et qui a des problèmes avec la RVA ou l’autorité de l’aviation civile, soit des problèmes techniques, soit des problèmes de redevance. Mais le fait qu’il y ait Kamerhe ou pas dedans, ça n’a rien avoir. Pourquoi ça doit être à cause de Kamerhe», s’est-il-insurgé.
Lambert Mende invite à la prudence dans cette affaire qui, selon lui, ne peut-être éclairée que par l’Autorité de l’aviation civile ou le ministère des Transports.
Interrogé peu avant midi, le directeur général de l’Aviation civile congolaise avait pour sa part affirmé ne pas être au courant de cette affaire et promis de s’enquérir de la situation.
Pour Lambert Mende, les accusations de Vital Kamerhe ne convainquent pas, «d’autant plus que vous savez à quel rythme il ment», a-t-il affirmé.
«Posez la question aux officiels qui sont à l’aéroport de Ndolo. Ça ne peut pas être maintenant Kamerhe qui engage la RVA ou l’Autorité de l’aviation civile», a-t-il renchérit.
Le porte-parole du gouvernement accuse l’ancien allié de son parti de chercher à «compenser ce qu’il a perdu en 2011 en se créant artificiellement comme une vedette et en racontant partout des choses qui ne sont pas vraies».
«Tout cela est tellement confus», a-t-il insisté.
Le président de l’UNC, Vital Kamerhe, accuse la Régie des voies aériennes (RVA) d’avoir ordonné au pilote de l’avion dans lequel il avait embarqué de ne pas décoller avec lui comme passager, sans que la raison ne lui en soit signifiée.
Toutefois, l’opposant croit savoir que les autorités ont «peur de ce que la population va démontrer aux yeux du monde la consécration d’un leader accepté par tout le pays».
Vital Kamerhe était arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2011, remportée par le président sortant, Joseph Kabila. La 2e place était revenue à l’opposant historique, Etienne Tshisekedi qui, lui, se considère toujours comme «le président élu».