Les forces des armées du Rwanda et de l'Ouganda et du Sud du Soudan, invitées récemment par le gouvernement dans le cadre des opérations conjointes de désarmement forcé respectivement des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et du mouvement rebelle ougandais "Armée de résistance du seigneur" (RLA), viennent d'entamer le processus de leur retrait progressif du territoire congolais, a annoncé, samedi, le ministre de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga.
"Les FDLR et la LRA ont été neutralisées respectivement à 90 et 80 pour cent. A partir d'aujourd'hui, elles laissent les postes qu'elles occupent aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC)", a déclaré en substance le ministre Mende. Il a annoncé la fin de cette opération de retrait au 25 février pour l'armée rwandaise et au 28 du même mois pour la coalition ougando-soudanaise.
Dans tous les cas, a-t-il ajouté, une cérémonie sollenelle d'adieux sera organisée.
Joseph Kony, chef de la LRA, s'est réfugié dans la forêt près de la frontière sud-soudanaise avec la province Orientale (RDC), a encore révélé le porte-parole du gouvernement.
Evoquant l'avenir politique du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), il a fait savoir que la demande d'intégration des membres de ce mouvement n'implique nullement une révision de la Constitution ni leur intégration dans les institutions, excluant toute possibilité d'organiser un quatrière round de négociation à Naïrobi, au Kenya. "Tout dialogue se tiendra ici à Kin", a-t-il martelé.