Il règne un calme relatif depuis près de 2 heures dans la cité d'Uvira après des coups de feu nourris qui ont réveillé la population ce jeudi matin. La circulation a repris timidement Le commandant second du 13 bataillon intégré des FARDC affirme que la situation a été maîtrisée après une opération de ratissage dans les collines qui surplombent la cité. Le bilan provisoire des accrochages entre FARDC et les assaillants fait état de 9 morts, dont 7 parmi les assaillants et un assaillant capturé, indique radiookapi.net
L'élément capturé s'exprimait en kirundi [Ndlr ; langue parlée au Burundi]. Il a déclaré que l'opération de ce jeudi matin serait un coup monté par un groupe d'hommes armés constitués d'éléments hutus burundais, hutus rwandais et Maï Maï.
L'objectif, selon lui, était de prendre le contrôle de la cité d'Uvira en maîtrisant les FARDC en place. D'après toujours la même source, les Banyamulenge ne sont ni de loin ni de près associés à cette coalition. Pour réussir leur mission, ces assaillants ont pris position tôt ce matin sur plusieurs endroits dans la cité et sur les collines. Un autre groupe a attaqué la prison centrale et libéré une centaine de prisonniers. Un seul détenu invalide n'a pas pu fuir avec les autres évadés.
Ce détenu affirme que les assaillants avaient appelé par leurs noms 5 de leurs collègues impliqués dans un vol dans une station d'essence à Kasenga. Ils ont été détenus à la prison avant de s’évader.
Pour l'instant, l'heure est à la recherche des corps des victimes mortes et des blessés. Le bilan fait état de 9 morts, dont 6 assaillants, 2 militaires FARDC et une femme qui atteinte d’une balle dans la maison, à côté de la prison.