Les opérations Kimia II viennent d’être lancées dans la province du Sud-Kivu. Pour arriver aux résultats satisfaisants, ces opérations doivent tenir compte des erreurs enregistrées à l’étape du Nord-Kivu.

Les opérations Kimia II ont démarré, le dimanche 12 juillet, dans la province du Sud-Kivu. Menées conjointement par les troupes gouvernementales et la Monuc, ces opérations visent à neutraliser toutes les forces négatives encore opérationnelles dans cette partie de l’Est de la RDC.

Après l’étape du Nord-Kivu, où elles ont été menées il y a peu, les opérations Kimia II n’ont plus droit à l’échec. Surtout, quand on sait que les rebelles hutu rwandais et les autres groupes armés opèrent encore dans plus d’une localité du Sud-Kivu.Pour un lendemain meilleur, les opérations Kimia II ne doivent pas se limiter à traquer les forces négatives, mais aussi et surtout à assurer la protection des populations civiles.

Dans un point de presse animé, le jeudi 9 juillet à Bukavu, le chef d’état-major des FARDC, le général Didier Etumba, a indiqué : « La protection des civils sera garantie et prioritaire lors de ces opérations ».

Pour réussir un tel pari, le commandant des opérations est appelé à tout mettre en œuvre, afin de multiplier des stratégies sur le terrain. Faute de quoi, il y a risque d’enregistrer des morts dans les rangs de civils comme c’est fut le cas lors des opérations conjointes menées au Nord-Kivu et dans la province Orientale.

L’on se souviendra que dans leur fuite, les FDLR et la LRA ont causé beaucoup de dégâts matériels dans ces deux provinces. Sans oublier les tueries et les cas d’enlèvement enregistrés ça et là.

Contrairement aux populations civiles d’autres provinces, celles de la partie orientale du Congo ont longtemps souffert, à cause des conflits armés. C’est pourquoi, le souhait de tous est de voir les opérations Kimia II déboucher sur des résultats satisfaisants au Sud-Kivu. Ce qui permettra aux uns et aux autres, de vaguer paisiblement à leurs occupations quotidiennes.

Les groupes armés encore opérationnels n’ont qu’à suivre la voix de la raison. C’est-à-dire déposer les armes et intégrer l’armée régulière.