Barak Obama a estimé que «l’héritage du président Kabila en tant que dirigeant qui a sorti la RDC de la guerre et l’a mise sur la voie du progrès démocratique continu serait consolidé par des élections libres et équitables en 2016», d’après le même communiqué posté sur la page Facebook de l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa.
Il a assuré son homologue congolais de l’engagement de Washington en RDC tout au long du processus électoral, notamment par la nomination d’un nouvel envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs africains et la RDC.
Toujours selon la même source, Barack Obama et Joseph Kabila ont aussi réaffirmé leur engagement commun à mettre fin à la menace des groupes armés, en particulier les Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR). A ce sujet, le dirigeant américain a encouragé la coopération entre les Forces armées de la RDC et les casques bleus de la Monusco dans la traque contre ces rebelles rwandais.
«Le président Obama a été extrêmement positif »
Le porte-parole du gouvernement congolais, a estimé mercredi que “le président Obama a été extrêmement positif dans sa communication avec le président Kabila”. “Il ne s’est rien passé sur le plan constitutionnel ici au Congo depuis l’année dernière pour que le président Obama appelle le président Kabila pour le presser d’agir autrement par rapport à la constitution“, a-t-il toutefois nuancé.
Vous pouvez écouter Lambert Mende dans cet extrait sonore: