Le ministre provincial de Transport, Tourisme et Culture et Arts, Rody Mpika, a décidé de fermer une centaine de structures hôtelières qu’il accuse de ne pas répondre aux critères d’hygiène, de sécurité et de bonnes mœurs. Cette décision fait suit au contrôle de viabilité que mène son ministère depuis près de quatre mois. Un millier d’hôtels, concernés par cette mesure, vont tomber au fur et à mesure que la mission de contrôle évolue, a annoncé le Mpika, dimanche à radiookapi.net
«Nous avons pris cette décision pour essayer un peu de mettre de l’ordre dans le secteur hôtelier. Parce qu’il y a des cas très alarmants des hôtels qui ne disposent même pas de lits et qui sont devenus des maisons de jouissance. Il y a des hôtels où on a placé des filles qui logent des fumeurs de chanvre et des bandits. D’autres hôtels ne sont même pas identifiés. Nous avons pris la décision de fermer les hôtels qui n’en sont pas uns. La liste sortie actuellement est de 109, mais plus de 1 000 hôtels sont concernés. On étudie au cas par cas. Peut être tous les 15 jours, on aura la liste (actualisée). Je tenais aussi à réduire le niveau d’immortalité que nous avons dans la ville à travers ces hôtels», a déclaré le ministre provincial Mpika.