Le transport en commun est perturbé depuis samedi soir à Kinshasa, capitale congolaise, suite au gel brusque de la vente du carburant à la pompe dans la quasi-totalité des stations d'essence, a constaté dimanche un correspondant de Xinhua.
Les stations d'essence n'ont pas ouvert dimanche et risquent de rester fermées jusqu'à lundi matin, a-t-on appris auprès de quelques rares stations restées ouvertes dimanche.
Ce gel de vente du carburant à la pompe s'explique par le fait que le prix du carburant à la pompe pourrait être revu à la hausse lundi à causse du dérapage du franc congolaise face au dollar américain, a affirmé le gérant d'une station.
Il faut débourser aujourd'hui 870 francs congolais pour un dollar américain, alors qu'il y a un mois, le dollar s'échangeait contre 840 francs congolais.
Le gel de la vente du carburant à la pompe a fait le bonheur des vendeurs particuliers qui, depuis samedi soir, vendent le litre d'essence super à 1.500 francs congolais contre 835 francs actuellement dans des stations, soit presque le double du prix à la pompe.
La plupart des conducteurs des taxis et taxis-bus n'ont pas hésité à doubler le prix de la course.
Ni les ministres de l'Economie, de l'Energie, ni le gouverneur de la ville de Kinshasa, n'ont encore réagi à cette situation créée par les pétroliers.