La deuxième session d'évaluation de l'opération "Kimia 2" s'est achevée tard dans la nuit de mardi dernier à Matadi où s'étaient réunis les chefs d'état-major des armées de la RDC, du Rwanda et du Burundi, en présence du Commandant des casques bleus de la MONUC. Au terme de leur évaluation, les participants ont arrêtés, dans un communiqué conjoint, une série de mesures visant à consolider la sécurité dans la région des Grands Lacs.
Niyombare du Burundi, James Kabarebe du Rwanda et Didier Etumba de la RDC ont convenu, entre autres, de maintenir le rythme des opérations en vue de la réussite de l'opération " Amani Leo ", mettre en place un monitoring conjoint sur le terrain et un mécanisme d'échange d'informations entre les services des renseignement du Rwanda, du Burundi et de la RDC. Les participants se sont aussi engagés à intensifier la sensibilisation de la population pour l'amener à se désolidariser des éléments résiduels des FDLR ; organiser des rencontres régulières à tous les échelons de commandement pour échanger les renseignements et les informations dans le cadre des opérations.
Le chef d'état-major général de l'armée rwandaise a encouragé les FARDC et la Monuc à poursuivre la traque des éléments résiduels des FDLR en vue de leur éradication totale. Son collègue du Burundi a, pour sa part, préconisé l'intensification des échanges de renseignements pour démanteler ces milices armées afin de mieux sécuriser la frontière commune.
Pour sa part, Babacar Gaye, commandant des forces de la MONUC, a souhaité que les experts des états-majors des FARDC et des forces de défense du Rwanda se réunissent régulièrement en vue d'harmoniser leurs points de vue et d'atteindre les objectifs fixés. Le chef d'état-major général des FARDC a, de son côté, rassuré ses collègues que l'armée congolaise va poursuivre sans relâche les opérations jusqu'à l'éradication des FDLR.
La prochaine tripartite d'évaluation se tiendra à Kisangani, le 15 avril 2010.
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