La campagne électorale s'est terminée à Kinshasa sur une note tragique. Un militaire de la garde rapprochée du vice-président Azarias Ruberwa a été tué et un autre blessé grièvement par balle, par la garde présidentielle. L'incident s'est produit vendredi à Kinshasa, au niveau du Pont Ndjili, précise radiookapi.net
C'est Azarias Ruberwa qui l'a lui-même annoncé vendredi dans la soirée au cours d'un point de presse tenu en sa résidence de la Gombe. Selon le vice-président Ruberwa, le cortège du président de la République en provenance de l'aéroport a croisé le sien, à la hauteur du pont N'djili. Celui-ci allait dans le sens inverse. Après le passage de deux véhicules de ce cortège, le troisième, à bord duquel se trouvaient des militaires de sa garde, a été attaqué par la garde présidentielle sans sommation.
Le vice-président Ruberwa a affirmé que le chef de l'Etat lui-même, et probablement aussi le chef d'état-major général des FARDC, étaient dans le cortège au moment de l'incident. «Je considère personnellement ces incidents comme des actes prémédités. Les élections, nous les organisons pour le bien de la population. Ceux qui sont à la base de ces tueries doivent être jugés», a-t-il commenté. Il a néanmoins appelé les uns et les autres au calme et demandé au président de la République de maîtriser sa garde et de donner des instructions claires à ses éléments pour qu'ils sachent qu'il ne leur est pas permis de tuer et de tirer sur les foules.