Le lundi 25 septembre 2006 à partir de 17h, la Police nationale congolaise (PNC) a lancé une opération de contrôle d?armes à Kinshasa, plus exactement à Binza Pigeon au nord de la ville dans la Commune de Ngaliema et à Kingabwa dans la Commune de Limete. L?opération a pris fin mardi matin.
Si le bilan de cette première opération « coup de poing » reste mitigé, en revanche, il faut saluer la détermination de la PNC à sécuriser les biens et les personnes dans la capitale.
Pour cette opération, quelque 1,200 policiers, appuyés par 150 éléments de la Police militaire nationale ont été mobilisés.
Il faut rappeler que lors d?une réunion du Comité de pilotage sur la sécurisation des élections tenue la semaine dernière, il avait été décidé que la Police mènerait des «opérations coup de poing» à Kinshasa, pour le contrôle des armes dans la capitale congolaise.
A la suite de cette réunion, un Acte d?Engagement «pour une ville sans armes» avait été signé par les états-majors politiques des deux candidats au second tour de l?élection présidentielle, le 23 septembre dernier.
L?opération de la nuit dernière est donc la première d?une série, qui doit se poursuivre au-delà du second tour de la présidentielle et des Provinciales du 29 octobre prochain.
Le Conseil de sécurité des Nations unies s?estt prononcé le samedi dernier, sur «la circulation sans contrôle à Kinshasa d?armes et d?individus armés. Il fait sien l?appel du CIAT au cantonnement des forces de sécurité des deux candidats et des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la province de Kinshasa, ainsi qu?à l?interdiction de la circulation d?individus armés dans cette province».