A l’occasion de la cérémonie d’adieu aux troupes du contingent Uruguayen qui rentrent au pays après avoir servi pendant 9 mois en RDC, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, William Swing, a fait le point sur la situation politique, en répondant aux questions des journalistes présents.
Quelle appréciation faites-vous du contingent Uruguayen qui quitte vos troupes?
Je vois nos troupes comme un ensemble. J’ai remarqué que les Uruguayens sont parmi les plus versatiles et les plus flexibles de nos troupes parce qu’ils ont servi dans les huit des onze provinces y compris sur le fleuve Congo à Mbandaka dans l’équateur et à Kindu dans le Maniema; Etant donné que la Monuc n’a pas assez d’unités riveraines, on a dû les transférer sur le lac Albert et le lac Kivu pour renforcer l’embargo sur les armes légères. Ils étaient aussi en Ituri, dans les Kivus, à Kisangani et aujourd’hui ils quittent notre brigade de l’Ouest basée à Kinshasa.
Votre commentaire sur l’ultimatum de désarmement de la garde du vice président Bemba?
On avait établi un plan entre les FARDC et la MONUC comme contingent pour soutenir les forces armées et la Police. Il était prévu que ce plan commence dans un bref délai. C’est cela qu’on est en train de mettre en œuvre.
Est-ce vrai que ce ultimatum est de 48 heures?
On a parlé de 48 heures pour commencer le programme, et il a déjà débuté.
Combien d’hommes devront partir pendant ces 48 heures?
Je ne peux pas le dire parce que tout cela est coordonné par les autorités locales en particulier les FARDC en coopération avec les autres autorités de l’Etat.
La MONUC a t-elle participé à ce programme qui a commencé ce matin avec le départ de 50 hommes?
C'est plus ou moins le programme conduit par la FARDC, jusqu'au présent, avec le soutien de la MONUC si c’est nécessaire.
Le contingent Uruguayen est là pour la population congolaise et les élections concernent les congolais. Pendant cette période cruciale qu’elle message pouvez-vous apporter à la population congolaise?
Nos félicitations et notre admiration pour le calme, la patience et le dévouement dont elle a fait montré tout au long du processus. Il y a un an, nous étions à un mois du référendum constitutionnel, aujourd’hui, il y a une constitution, le peuple a voté au premier et au deuxième tour de la présidentielle et prochainement il y aura proclamation des résultats de l’Assemblée provinciale. Tout cela est un encouragement pour tout le monde. Il convient certainement de féliciter le peuple congolais et la Commission électorale indépendante.