Le feuilleton sur le ministre du Commerce extérieur continue à défrayer la chronique. Le dernier épisode remonte à samedi dernier. La Fédération de l'Unafec/Katanga présidée par Kyungu wa Kumwanza a décidé d'écarter Kisimba Ngoyi à la tête du parti. De son côté, le président national de l'Unafec qualifie cette décision d'inacceptable. Car, soutient-il, un président fédéral du parti ne peut en aucun cas le démettre, rapporte radiookapi.net
Pour Kyungu wa Kumwanza, le président national a violé les statuts du parti en présentant un candidat fantôme au poste du ministre du Commerce extérieur. «Nous avons demandé à M. Kisimba de présenter ses excuses au chef de l'Etat qu'il a induit en erreur. Nous lui avons donné 48 heures pour s'exécuter. M. Kisimba ne l'a pas entendu de cette oreille. Nous sommes allé à la vitesse supérieure. Nous ne pouvions pas rester indifférent au risque de nous rendre complice. Et nous nous sommes complètement démarqué de lui. M. Kisimba n'est plus notre président parce que nous ne pouvons pas tolérer un tel comportement », a-t-il déclaré.
Réponse du berger à la bergère, Kisimba Ngoyi soutient qu'un président fédéral n'a pas le droit de déchoir un président national d'un parti. «C'est comme le bourgmestre de Kapemba de la ville de Lubumbashi qui va démettre le gouverneur du Katanga. Nous allons inviter M. Kyungu wa Kumwanza et son comité pour qu'ils viennent expliquer comment il est parvenu à impliquer des pères et des mères de famille dans une opération d'une telle aventure. Et s'il n'arrive pas à expliquer correctement, nous serons obligé de le chasser du parti», a-t-il dit.
Kyungu wa Kumwanza a par ailleurs annoncé la tenue prochaine d'une convention du parti pour élire un nouveau président national.